判子Hanko

Je suis entré dans un petit commerce non loin du temple. En me voyant, la vendeuse à souri et sorti de derrière l’étui, lui même emballé dans du papier blanc: ma commande avait été réalisée, l’判子 était terminée. La vendeuse s’empressa de m’en faire une démonstration sur une feuille de papier, après mon hochement de tête satisfait, elle le rangea dans son étui capitonné de rouge et d’or.

判子 (Hanko)

Une est un sceau, un tampon utilisé en lieu et place des signatures au Japon. Une personne peut typiquement en avoir plusieurs, certaines sont préfabriquées, mais celles utilisées pour les transactions bancaires sont taillées sur mesure. La mienne est taillée dans du bois (les moins chères), et porte mon prénom gravé en katakana.

2 thoughts on “判子Hanko

  1. C’est rigolo ça, le gouffre culturel entre le Japon et la Suisse… Je me demande comment un imigré japonais en Helvétie gère ses signatures.

  2. Ah, souvenirs, souvenirs. Un de mes premiers achats au Japon. Le vendeur avait cherché quelque chose qui évoque mon nom de famille de manière assez approximative (スタ, soit “suta”). Il avait proposé alors les kanji suivants: 須田, qui se traduisent plus ou moins par “la rizière nécessaire”, ce qui est plutôt flatteur quand on connaît l’attachement des Japonais à la production indigène de riz.
    En plus, cette année-là, il y avait justement pénurie (de riz, donc)…

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