La machine à thé

Les personnes qui font des interfaces utilisateurs devraient être forcées à vivre quelques temps dans des pays étrangers, surtout ceux qui aiment les power-features. Hier j’ai passé un bon quart d’heure à essayer de faire sortir de l’eau chaud d’une channe à eau chaude. En Suisse, ces machins sont simplement un récipient thermos avec une pompe, et le liquide chaud sort quand on pompe. Au Japon, ces choses sont beaucoup plus sophistiquées : elles maintiennent l’eau à une température précise, et incluent une pompe électrique. Elles ont aussi des fonctions de réveil, et probablement d’autres qui m’échappent. Le problème c’est qu’au lieu d’un bête bouton, il y en a cinq avec presque autant de diodes lumineuses, un code de couleur qui m’échappe, et naturellement du texte en idéogrammes. J’ai essayé de presser chacun des 5 boutons, peine perdue, cela a changé l’état des diodes, déclenché un timer, provoqué une petite musique, mais pas fait sortir de l’eau. La clef de la réussite est que pour faire sortir l’eau chaude tant désirée, il faut appuyer sur deux boutons en séquence. Soit il s’agit d’une sécurité pour éviter que l’on se brûle par accident avec l’eau chaude, soit c’est un design particulièrement mauvais.

Sinon, ce matin sera mon troisième cours intensif de Japonais, comme le titre le suggère, ils sont intensifs, trois heures chaque matin, et au moins autant de temps l’après-midi pour faire mes devoirs. Entre ça et les restes du jet-lag, je suis passablement fatigué.

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