D’un dōjo à l’autre…

Cela fait maintenant plus d’un mois que je pra­tique l’Aïkidō dans le dōjo de Frank Doran, à Red­wood City, près de Moun­tain View. Si cette pratique est très intéressante, elle est aussi épui­sante, non pas tant physi­quement, que mental­ement: le cours est très avancé technique­ment alors que je ne le suis pas. Cela doit bien faire dix ans que j’ai commencé l’Aïkidō, mais je n’ai pas pra­tiqué durant tout le temps de ma thèse, j’ai fait du Kem­pō lors de mon séjour au Japon, fré­quen­té trois dōjos avec des styles assez différents, et visité quelques autres.

Cette errance n’aide pas à une pro­gres­sion rapide, l’attitude du Kempō n’est pas celle de l’Aïkidō et les diverses écoles met­tent l’em­phases sur des tech­niques et des ap­proches dif­férentes. Naturel­lement, il y a des points com­muns : la phy­sique et l’ana­tomie sous-jacentes étant les mêmes, je dis­cerne, parfois, le point de conver­gence. Ce point est plus mon but que le pas­sage de cein­tures et de kyūs, mais force m’est de con­sta­ter que j’en suis encore loin. En atten­dant, je suis souvent em­brouillé, et, je soup­çonne, un uke exa­spé­rant. Le seul mo­ment où les choses s’éclair­cissent est en randori, à ce moment je n’ai pas le temps de réflé­chir ou d’être em­brouillé, et les choses vont presque d’elle-mêmes.

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