Polymanga

Akihiko Yamashita

Samedi avec mon frère et un copain japonais, nous sommes allés à polymanga, à Lausanne. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un salon dédiés au mangas et à l’animation japonaise. Si la première édition a eu lieu à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne, d’où, je soupçonne, le nom, l’édition de cette année a eu lieu au Palais de Beaulieu.

D’entrée, nous avons été exposés à la mauvaise organisation. Nous avions des billets de pré-vente achetés à la FNAC, mais il n’y avait personne au guichet de pré-vente, et une longue queue au guichet normal. À force de rouscailleries, le groupe de mécontents dont nous faisions partie a réussi à faire ouvrir le guichet de pré-ventes. Il faut dire que rapidement ce groupe avait atteint la douzaine d’individus.

Le clou de ce salon, et une des raison de notre venue était la présence de Mr. 明彦 山下Akihiko Yamashita , un directeur d’Animation du studio Ghibli, qui a notamment travaillé sur Howl’s Moving Castle. Malheureusement, l’interview a été fort décevante: mal préparée, mal structurée, map présentée. L’animateur n’a pas proprement présenté son invité et a posé des questions peu claires et vagues et l’interprète n’était pas bon, au point que même moi je décelais des erreurs dans la traduction. Notre ami japonais lui, oscillait entre hilarité et désespoir.

L’interview a eu lieu dans le grand auditoire de Beaulieu, avec un très grand écran. Cet écran aurait été pour les organisateurs une opportunité en or pour mettre en valeur et expliquer la carrière de l’hôte. Au lieu de cela l’écran affichait la majorité du temps le logo du salon. À quelques moments, des images de Howl’s Castle et d’un autre animé du début de la carrière de Mr. Yamashita, ジャイアント・ロボGiant Robot ont été affichés, mais c’était réellement une improvisation de dernière minute.

Mon impression finale est celle d’une fantastique opportunité gâchée. De nombreuses personnes ont quitté l’auditoire, déçues par cette interview lamentable, et j’ai pratiquement rien appris sur l’invité. J’ai trouvé qu’une si piètre performance était un sérieux manque de respect que ce soit pour Mr. Yamashita ou pour le public.

L’autre point intéressant était la projection du premier épisode de certaines séries d’animation. Voir sur grand écran des séries que l’on ne connaît pas est très intéressant. Nous avons notamment vu les premiers épisodes de Texhnolyzetéknolàize et de Ergo Proxy. Je connaissais le premier et le second a l’air très intéressant. Malheureusement là encore, l’organisation a posé problème. Ces deux séries sont en effet très sombres, ce qui fait que si le projecteur n’est pas correctement réglé, on ne voit tout simplement rien. J’ai aussi regretté que certaines séries aient été visionnées en version française, au lieu de la version originale avec les sous-titres. C’est probablement une forme de snobisme, mais je trouve les doublages français horripilants.

Nous étions arrivés trop tard pour le concours de Cosplay, mais ce n’était pas réellement quelque chose qui nous intéressait, et les participants en costume se trouvaient de toute manière toujours dans l’exposition. En plus de cela, il y avait naturellement beaucoup de stands vendant animes et mangas quelques artistes locaux exposant leur production, une halle de démonstration de consoles de jeux, et quelques stands enseignant le dessin ou la pratique du go. Le grand choc, lorsqu’on est encore un peu habitué au Japon était le prix des boissons (pratiquement cinq francs pour une bouteille de sen-cha tiède) et la qualité de la nourriture (un curry à quinze francs qui m’a causé de tels remous dans l’estomac que j’ai cru que je serais malade).

Ce qui a en large mesure sauvé cette manifestation était la compagnie. S’il y avait littéralement des hordes de gamins portant fièrement leur bandeau Naruto fraîchement acheté, j’ai aussi rencontré tout une série d’amis. Le mot de la fin a d’ailleurs été À la semaine prochaine à Orc-Idée.

One thought on “Polymanga

  1. Salut, étant staff, je cofirme le fait que tout à été fait dans le stress, les personnes par exemple qui se sont occupé du grnd auditoire, on du tous faire à la dernière minutes, ceci aussi bien à cause de l’organisation que des artistes qui sont arrivé à la dernière minute et qui nous ont donnés à la dernière minutes des dessins qu’ils voulais voir afficher, d’ailleur ce staff n’a pas dormi pdt les trois jours.
    Sinon pour le nom oui il viens de l’epfl car avant le polymanga étais une association epfl qui à quitté celle-ci, suite au fait que le comité n’étais plus composé d’élèves polytechniciens, donc ne pouvant plus être association de l’epl.

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