Le feuilleton des ours…

Lors de mon voyage au Japon, de nombreuses choses ont été différentes de ce que j’attendais. Une de ces choses était la structure de la campagne. En Suisse, il y a toute une gradation entre la zone cultivée et la forêt profonde pour peu qu’une telle chose existe réellement. Ici la transition est brutale, il y a les rizières, qui sont des structures complètement artificielles et qui modifient fondamentalement le paysage, et la forête, avec des animaux sauvages comme des ou des singes.

Les ours sont ici un gros problème. En automne, affamés, ils viennent près des habitations chercher à manger. S’ils ne s’attaque pas aux humains, ils ont la réputation d’être facilement surpris et effarouchés et dès lors agressifs. Surtout dans la cas d’une mère avec ses petits. Durant tout l’été, nous avons dons reçu des mails régulier que les ours étaient vu par-ci par-là, y compris sur le parking de l’université ou derrière le petit restaurant à proximité. Régulièrement la police débarque et plus rarement réussit à faire quelque chose. Les instructions officielles dans ce cas là sont de se claquemurer et d’appeller la police si on voit quelque chose de suspect.

Sans tenter le diable, je n’en ai pas moins renoncé à mes promenades, surtout par beau temps. De fait la plupart des randonneurs ici se déplacent avec des clochettes afin d’alerter les ours. J’ai toujours pensé que le risque était modéré, vu que ou que j’aille, je croisait régulièrement des petites vieilles japonaises en train de chercher quelques herbes de montagne. Hier, aux nouvelles, j’ai appris que l’une d’elle s’est fait blesser par un ours qui semble-t-il mangeait des khakis. Je n’ai pas compris comment ça s’est passé exactement, mais cela a naturellement relancé les mails d’avertissements des autorités.

En attendant, je vais demain avec un étudiant aller manger de la viande d’ours, je me réjouis…

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