Saiki Kusuo no Ψ-nan

斉木楠雄のΨ難

En attendant de nouveaux épisodes de Komi cherche ses mots, j’ai cherché une autre série à regarder et je suis tombé sur 斉木楠雄のΨ難(さいきくすのサイなん), autrement dit, Saiki Kusuo no Ψ-nan, The Disastrous Life of Saiki K. en anglais et La vie désastreuse de Saiki K. au Québec, où les gens semblent prêt à admettre qu’ils ne comprennent pas le japonais.

Une série de vie collégienne avec un héros avec les cheveux rose, ce n’est pas à priori ma tasse de thé, mais la série avait l’air assez décalée, avoir une lettre grecque mélangés au kanji, et expliqué avec des furigana, c’est pas commun. Le contexte est donné par le premier épisode, 斉木 楠雄(Saiki Kusuo), le protagoniste est un collégien doté de pouvoirs psychiques, en fait, de tous les pouvoirs psychiques imaginables: télépathie, télékinésie, téléportation, télévision, voyage dans le temps.

Le truc, c’est que Kusuo veut surtout qu’on lui fiche la paix et cherche à cacher la nature de ses pouvoirs, il utilise donc surtout ses capacités pour être un étudiant moyen. Il doit donc gérer son entourage, qui inclut des parents qui sachent mais sont d’une grande insouciance, un frère aîné génial mais jaloux, une classe qui contient la ribambelle de personnages stéréotypés habituels, les enfants du voisinage, mais aussi un chat et un hamster.

Les épisodes sont largement indépendants, et d’une qualité très variable. La série est très meta, outre le fait que le personnage brise le quatrième mur avec un enthousiasme qui laisserait Deadpool pantois, les pouvoirs expliquent certaines bizarreries de l’univers des anime, comme le fait que les gens ont des cheveux de couleur bizarre. Plus tard on réalise que le temps ne semble pas s’écouler, i.e. que les personnages semblent être coincés dans la même année scolaire. Avoir un univers qui explique les bizarreries du genre est quelque chose qui ne peut que plaire à un MJ de Rêve de Dragon.

J’ai bien aimé les interactions entre Kusuo et 照橋 心美<(Teruhashi Kokomi), la bishōjo de la classe. Comme il ignore la belle, elle s’intéresse à lui et développe une affection pour lui, ce qui va à l’encontre de son image, et le but de discrétion de Kusuo. Évidemment toutes ses tentatives pour décourager son attirance ne font que la renforcer. De son côté, Kusuo réalise que la beauté de Kokomi n’est pas si différente d’un pouvoir psychique…

Pour quelqu’un qui a beaucoup joué à des jeux de rôle où les pouvoirs psychiques sont présent (hello Tigres Volants), une série qui explore la manière dont ces pouvoirs échouent est très rafraîchissante. C’est une série qui part littéralement dans tous les sens : à ses meilleures moments, la série m’a fait penser à certaines réflexions de van Vogt, il y a régulièrement des épisodes sur le monde des manga qui me passent largement au dessus de la tête, et au pire, on a du comique troupier de high-school, mais j’ai quand même aimé le résultat final.

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