
Il existe de nombreux magazines de modélisme ferroviaire, surtout si on peut les lire en trois langues. Malgré cela je peine à trouver des publications qui m’intéressent. J’ai été abonné à une époque à Model Rail Magazine, mais le contenu est vite devenu lassant : le thème est invariablement des réseaux en Angleterre, parfois en Écosse ou en Irlande, ce qui est un peu surprenant vu que la période préférée est l’après guerre, quand l’empire était un peu plus étendu…
Au niveau technique, on est dans le très classique, patine, flocage, dans les cas extrêmes, un kitbash pour convertir une locomotive d’une variante à une autre. De très beaux réseaux sont présentés, mais en fin de compte ils se ressemblent. Parfois un article sur l’impression 3D, mais c’est de l’exotique. Les articles de fond sur telle ou tel matériel roulant sont très nostalgiques, avec quelques informations éparpillées. Il y a une évidemment une grosse section qui présente les nouveautés, avec une analyse de tel ou tel produit. Aucun intérêt pour moi.
La plupart des magazines allemands ou français souffrent dans une moindre mesure du même problème: Loco Revue va présenter la gare de Vaseuse-sur-Blague à l’époque III. Cela fait que je n’achète jamais les numéros réguliers : j’achète parfois le MIBA Spezial et je suis abonnés aux hors-série de Loco-Revue, plus difficiles à trouver en kiosque à Zürich.
J’ai découvert continental modeller par hasard sur le web, je n’en avais jamais entendu parler auparavant. Le magazine est publié par le marque Peco, que je connaissais surtout pour ses rails. Le continental du titre veut bien entendu dire pas britannique. Sur un coup de tête, je me suis abonné, et j’ai reçu le numéro de mai (2022). Au sommaire :
- Un réseau des chemins de fer rhétiques en H0m
- Un réseau en Bavière période II en H0
- Un réseau africain en N
- Un réseau italien en 0
J’ai trouvé le réseau africain très rafraichissant, car il inclut un bac, un thème peu traité, surtout de manière non statique. Le réseau italien était aussi intéressant, car c’est un bricolage de confinement avec juste un pont secteur.
Si le magazine comporte une longue présentation de nouveautés, j’ai apprécié le fait que les livres et magazines présentés ne sont pas qu’en anglais, le public cible est donc réellement international. Bref, je suis très content du premier numéro, et j’attends le prochain avec impatience.