
Ces dernières semaines, j’ai travaillé sur un petit projet de modélisme ferroviaire, une locomotive à vapeur rouillée sur une voie de garage. Tout à commencé avec la découvertes de fichier STL pour des éléments de voie compatibles avec la voie Märklin/Trix. Pouvoir imprimer des rails a toujours été un rêve de modéliste, mais produire des coupons avec des voies en métal et des contact électriques est un sacré challenge.
Je me suis concentré à une pièce permettant d’adapter des vieux éléments de voie Lima – j’en ai un carton – avec de la voie C. J’ai réussi à faire une connection mécanique, la voie se Lima est bien fixée, même s’il faut couper un petit morceau de traverse pour que les tétons de la voie C puisse bien entrer.
Par contre, les contact électriques sont un sacré challenge, que je n’ai pas encore résolu. Mais il ne faut pas toujours qu’une voie soit alimentée en courant, par exemple parce qu’elle est abandonnée. De là est venu l’idée d’un petit diorama avec différents machins qui trainaient dans ma boîte à bricolage, notamment un modèle de locomotive statique que j’avais obtenu dans un lot pour bricoleur. Un jouet en plastique plutôt grossier, mais un objet idéal pour expérimenter.
J’avais justement lu Divoc Baie – un réseau avec les moyens du bord aux éditions LR-Presse, qui m’avait beaucoup plu. Il y a toujours une grosse tentation de faire comme les pros, le résultat est joli, mais la lenteur de la progression, surtout si, comme moi, on travaille par petites périodes le soir, est assez démoralisant.
J’ai donc construit un diorama minimaliste, une planchette de bois, un vieux coupon de voie droit, et cette vieille locomotive. Le tout s’adapte à de la voie C. Une vieille locomotive qui rouille, c’est plus intéressant qu’un bête heurtoir.
J’ai commencé par découper la planchette de bois aux bonnes dimensions, je voulais quelque chose d’assez large pour pouvoir mettre un peu de végétations sur les côté de la locomotive, mais pas plus. J’ai ensuite collé dessus une épaisseur de carton, cela permet d’avoir la bonne hauteur pour le coupon de rail lima, et ça m’évite de devoir apprêter le bois.
J’ai ensuite peint la planchette, avec différentes teintes de brun et de vert, il s’agit avant tout d’un terrain vague et la majorité du sol sera recouverte de ballast ou de végétation, donc j’y suis allé franco. J’ai déjà recouvert quelques zones avec du café, et mis des buissons en mousse d’Islande. Un arbre vers l’arrière donne un peu de structure.
La locomotive a reçu une couche d’apprêt brune, j’ai ensuite repris différentes zones avec d’autres teintes de brun à la peinture acrylique. Pour faire plus rouillé, j’ai utilisé un produit de patine rouille de chez Noch (référence 454713), il s’agit de fer moulu très fin dans un medium que l’on applique comme de la peinture, et d’un oxydant. Je m’attendais à ce que cela rouille plus, mais peut-être que je n’ai pas appliqué le produit correctement. Je vais peut-être repasser une couche d’oxydant.
Par dessus, j’ai fait une couche de dry-brushing, une technique ou l’on applique de la peinture claire (ici du blanc), avec un pinceau quasiment sec. Cela permet de mettre en évidence les reliefs. J’ai peut-être eu la main lourde, mais je pensais repasser un voile sombre à l’aérographe, cela devrait atténuer l’effet.
Ce sera la prochaine étape pour la locomotive, pour le sol, je vais compléter le ballast et mettre de la végétation avec du flocage. Mais je suis déjà bien content du résultat.