Tigres à la retraite – Ringstadt

Logo de la ville de Ringstadt – Un ours dressé contourné sur quatre flèches tournant en cercle

Le fil RPGaDay de cette année à été l’occasion pour Alias et de mentionner mon rôle dans le jeu . Si c’est un jeu que j’ai cessé de pratiquer il y a plus d’une décade, j’y avais à l’époque investi pas mal d’énergie. C’est une bonne occasion pour parler de différentes idées que j’avais à l’époque sur ce jeu et j’ai donc décidé d’écrire quelques billets rétrospectifs pour expliquer mes idées de l’époque, avec un peu de recul…


Après la première campagne qui avait pour cadre principal les , je voulais une base de jeu plus stable, et le choix de l’Europe s’est assez naturellement imposé : c’était le lieu d’origine de pas mal de personnage joueurs, l’Amérique du nord était trop inspirée de à mon goût, et la fédération des hautes terres était un zone oppressive et mal définie.
Carte détaillée de l'Europe

Il me fallait donc deux choses : une carte un peu plus détaillée que celle du livre de base, et une ville qui serve de base aux personnages. La carte contient des informations de base, les villes, les axes de communication (méga-autoroutes, monorail et train magnétique lourds), les divisions politiques y compris la zone de no-man’s land à l’est une vague représentation des reliefs et des grandes forêts – vu l’aspect post-apocalyptique du monde, cela semblait nécessaire.

La carte contient aussi des indications sur l’était des centres urbains : un cercle représente une cité qui a traversé les 3e et 4e guerres mondiales plus ou moins intacte. Un triangle indique une ville endommagée, un carré un ville très endommagée et un pentagone indique une ville nouvelle. La couleur représente l’affiliation de la ville, eu rouge la Confédération Européenne, en bleu ciel, la Fédération des Hautes Terres.

Avoir une ville de base est un élément très classique pour un univers de jeux de rôle, que ce soit Laelith, ou Night City pour Cyberpunk. C’est le rôle rempli par Copacabana dans les éditions plus récentes de Tigres Volants. J’ai donc créé Ringstadt…

Comme beaucoup de mes créations, Ringstadt est un mélange de mes intérêts, des choses qui me dérangeaient dans le monde de TV et des zones qui n’intéressaient pas trop Alias. À l’époque, l’Allemagne était perçu depuis la France et surtout Paris (où se trouve la grosse majorité des créateurs) comme un zone frontière. Le seul jeu situé dans ce pays est Berlin ⅩⅧ, où justement l’Europe est une guerre contre le bloc est. Or, si l’on regarde la carte, l’Europe de Tigres Volants est immense, elle s’étend au delà du cours de la Volga au nord et la mer Caspienne au sud.

Couverture pour le Supplément Ringstadt

J’avais envie d’une ville de science-fiction, et un plus proche de mon identité partiellement germanophone, et je suis donc parti du cratère de Berlin pour construire une ville nouvelle. J’étais très influencé à l’époque par , j’adore toujours son talent à inclure énormément d’éléments culturels dans ses univers de science-fiction, alphabets, vocabulaire mélangés. Je suis donc parti sur une ville très mélangée, avec des éléments slaves mais aussi asiatiques.

Ringstadt a été la base de nombreux scénarios durant les parties de ce que je pourrai nommé la seconde époque / campagne que j’ai fait jouer à ce jeu. C’est un lieu qui m’a permis d’expérimenter avec pas mal d’idées, et très probablement le décor de jeu de rôle que j’ai le plus soigneusement décrit.

Ce faisant, j’ai accumulé beaucoup de matériel, non seulement des textes, mais aussi des plans, des schémas, suffisamment pour considérer un supplément. J’avais commandé et reçu un premier lot d’illustrations à Briard. J’avais en tête une structure similaire aux suppléments pour JRTM, une description détaillée des lieux et des personnages, suivi d’une séquence de mini scénario, tous joués – l’un d’entre eux, la bête, fut publié dans le .

En fin de compte, je n’ai jamais finalisé le projet, faute de temps, mais aussi d’intérêt, Tigres Volants était associé avec une période de ma vie résolue et je n’avais plus l’énergie pour pousser ma vision du jeu.

Edit: en fin de compte, j’ai mis en ligne une version simple du supplément Ringstadt.

6 thoughts on “Tigres à la retraite – Ringstadt”

  1. Une grande partie des textes que tu as écrit pour Ringstadt – entre autres – se retrouvent dans la Tivipédia, il me semble.

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