
Cet été marquait le douzième anniversaire de la publication de ma thèse et je me suis retrouvé, un peu par hasard, à devoir y jeter un œil car j’avais oublié comment j’avais structuré la chose. Des années de labeur et puis on oublie, O tempora o mores !, tout ça.
Une chose qui m’a frappé, c’est que le document est en couleur, ce qui n’était à l’époque pas une chose requise: les thèse étaient imprimées en noir blanc. J’avais néanmoins pris soin de générer les graphes au format vectoriel et en couleur avec les fontes par défaut du format PDF, ce qui fait qu’aujourd’hui encore, le rendu est très net, même sur un écran retina.
Cela m’a fait penser à mon billet sur les illustrations de scénarios de jeux de rôle : se limiter aux capacités d’affichage des imprimantes et des écrans d’aujourd’hui n’est pas une bonne idée, le but devrait être que le document s’affiche le mieux possible dans vingt ans.
La pérennité des données et l’obsolescence des formats est au débat à part, dans ce cas il faut avouer que le format PDF a bien survécu au temps, bien mieux que le HTML. Si on fait abstraction du format du conteneur, le fait est que, si la couleur ou l’image en haute résolution n’est pas présente, elles ne pourront pas être facilement re-crées dans le futur.
Je me suis retrouvé avec le même problème sur ce blog : j’essayer d’illustrer chaque billet avec une image qui fait 250 pixels de large. J’ai installé un plugin qui insère la version double resolution pour les appareils dotés d’écrans haute résolution. Cela ne marche que dans le cas où j’ai mis sur le blog une version à haute résolution de l’image.