Gödel, Esher, Bach

Göedel, Esher, Bach

Dans le cadre du concours organisé par Alias sur le thème de l’l’été de l’échec, je vais aujourd’hui vous parler du livre Gödel, Esher, Bach, Les Brins d’une Guirlande Éternelle de Douglas Hofstadter, un livre très intelligent que je n’ai jamais fini de lire.

Comme son titre l’indique, cet ouvrage tisse les parallèles entre les œuvres de trois personnages très importants: Gödel, un mathématicien, le compositeur Bach et l’artiste Esher, connu pour ses images paradoxales. Le livre a eu très une bonne réputation auprès des scientifiques et il est de bon ton de l’avoir dans sa bibliothèque.

Le problème du livre, c’est qu’il est long (880 pages, avec annexes, index, et bibliographie) et ardu à lire. Les idées exprimées ne sont pas si complexes que ça, dans la partie que j’ai réussi à lire, il s’agit fondamentalement du théorème d’impossibilité de Gödel et d’explications sur la récursivité qui se retrouve beaucoup dans Bach et Esher. Le problème c’est que le style se situe exactement dans la vallée aride entre un bon roman et une bonne thèse, soit trop d’histoire, soit pas assez.

Summer of Fail

Les hypothèses sur ce qu’il faut expliquer où non ont aussi mal vieilli: le texte date de 1979; vingt ans après, en pleine révolution informatique, les notions d’univers nichés et de récursivité étaient beaucoup plus naturelles, le grand public avait vu Matrix. Je suppose qu’aujourd’hui les gens ferraient le rapprochement avec Inception

Entre temps, j’ai parlé avec différents geeks, qui sous le couvert de l’anonymat ont admit qu’eux non plus n’ont pas terminé ce livre. Peut-être qu’un jour j’essayerai à nouveau de le lire et que le style m’ennuiera moins, mais probablement pas cette année.

2 thoughts on “Gödel, Esher, Bach”

  1. Ça ne date pas d’hier, mais tu m’avais toi-même fait la remarque : dès qu’on a compris où il veut en venir, le texte perd de son intérêt :
    http://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2008/04/16/487-godel-escher-bach-de-douglas-hofstadter#c898
    D’où parfois une certaine lassitude.

    Par contre je me vois bien le relire une année ou l’autre. À relire ma chronique, je m’aperçois que j’ai déjà oublié l’essentiel. Chez moi, il n’y a pas tant de livres que ça qui méritent cette perte de temps !

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