
Première constatation, la série a très bien vieilli, le style graphique et musical, une particularité de la série à sa sortie, rendent encore bien l’ambiance aujourd’hui. Certaines séquences en animation de synthèse ont à présent un style désuet, mais comme elles sont totalement mineures par rapport à l’histoire, cela n’a guère d’importance. Chaque épisode a un style quelque peu différent, et la qualité des histoire varie, tout en restant tout à fait respectable.
Ce qui m’a frappé, avec le recul, c’est l’omniprésence des codes japonais – c’est peut-être dû à la comparaison avec Firefly, ou à ma lecture de Usagi Yōjimbō, mais sous le Jazz, les costumes de cowboy et les casinos se cache une histoire japonaise, c’est elle qui définit les personnages principaux et structure la série jusqu’à sa conclusion inexorable. Cette superposition fait à mon avis la force de la série, car si chaque épisode se termine invariablement avec les protagonistes dans la situation financière de départ, fauchés, l’histoire avance néanmoins et les relations évoluent.
En conclusion une très belle série, avec une très bonne colonne sonore de Yōko Kano que je recommande vivement. Le coffret avec ses DVDs au look de 45 tours en vinyle est d’ailleurs une jolie trouvaille et fait de la collection un bel objet.
J’avais aussi trouvé cet anime vraiment bien fait avec une colonne sonore unique à l’époque (et probablement encore aujourd’hui) :)
je pense que c’est un incontournable de l’anime japonaise
Hop, dans ma liste des cadeaux à me faire…
Du même gars il y a Samurai Champloo qui vaut le coup aussi.