Veniss Underground

Ces jours, j’ai de grosse complications avec l’administration, ce qui me stresse complètement. Pour essayer de me détendre, j’ai commencé à lire Veniss Underground, de Jeff Vandemeer. Je l’ai fini. J’avais beaucoup aimé City of Saint and Madmen. Veniss Underground est très similaire et très différent à la fois, très similaire car on retrouve le même environnement urbain baroque et décadent, aussi présent dans les livres de China Mieville, comme Perdido Street Station.

Néanmoins Veniss Underground est somme toute assez différent de City of Saint and Madmen. D’abord s’il y a une ressemblance certaine entre le décor, les personnages (notamment l’importance des artistes et de leur millieu), Veniss Underground est beaucoup plus un roman de science fiction, avec des machines avancées, des bricolages génétiques alors que le livre précédent était beaucoup plus dans la veine Steampunk. Le roman tourne autours d’un triangle de personnage, l’artiste raté, sa sœur, l’ex-amant de celle-ci, un rescapé des niveaux inférieurs de la ville. Tous trois gravitent autours d’un mystérieux généticien. La description de la ville et des personnage se mue en descente dans les enfers, tous trois tirés vers les entrailles de la ville par l’artiste déchu.

La narration de Jeff Vandemeer est très riche, avec beaucoup de très bonne idées, la descente dans la ville est une belle reprise du thème de la descente dans les enfers. J’ai beaucoup aimé les personages (contrairement à China Mieville qui décrit des personnages vaguement antipathiques et inintéressants), qui malgré l’évolution du monde autours d’eux sont centrés sur leur propres problèmes et dilemmes.

En bref, c’est un livre dont je recommande la lecture.

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