Don du Sang

J’ai profité de ma petite semaine semaine de vacances pour aller donner mon sang. Cela faisait une éternité que je n’avais pas été. La ville est placardée de panneaux comme quoi il y a pénurie, et je considère le don comme une bonne action qui a l’avantage de m’offrir un semblant de contrôle médical. À Zürich, les locaux du don du sang ne sont pas situés dans le complexe hospitalier, comme à Genève. Au lieu de cela ils se trouvent dans en dessous de l’École Polytechnique Fédérale, deux rues au dessus de Niederdorf. C’est une ancienne bâtisse qui a été ré-aménagée de manière moderne, j’ai trouvé le résultat assez sympa.

La dernière fois que j’avais essayé, c’était au Japon, et on m’avait refusé vu que j’avais été en Suisse moins de six mois auparavant. Je suppose que si j’avais été dès mon retour, on m’aurait refusé pour la raison inverse. À force d’expliquer la Suisse au collègues, je suis arrivé à la conclusion qu’il existe une phrase qui répond à toutes les questions sur ce pays: «ça dépend du canton», pas que cette réponse soit très utile. Ayant donné mon sang pour la dernière fois sur le canton de Vaud il y a plusieurs années, j’étais bon pour reprendre l’administration depuis le début.

Le nombre de questions n’a pas tellement augmenté par rapport à mes souvenirs, mais cela est pris plus au sérieux qu’au poly de Lausanne. On n’a d’entrée demandé si j’avais un peu de temps devant moi. Une fois mon formulaire rempli, j’ai eu droit à une entrevue avec un médecin, heureusement que j’avais pris mon carnet de vaccination, vu qu’entre le renouvellement de mes vaccins et mes multiples voyages, il a fallu éclaircir des choses par rapport au formulaire.

Si l’administration s’est compliquée, le don en soi est plutôt devenu plus confortable. Je me souviens des premières fois ou j’ai été, la partie la plus douloureuse était la prise d’une goutte de sang pour les test préliminaires. Cela se faisait avec une lancette sur le bout de l’index, et c’était assez douloureux, aujourd’hui, ils utilisent une machine qui fait beaucoup moins mal. De même durant ma période de hiatus, il ont ajouté une sorte de réservoir dans le conduit pour le sang dans les pochettes. Avant, lorsque l’infirmière connectait les éprouvettes pour les échantillons au tube, on ressentait comme une petite onde de choc dans le bras, probablement du à la différence de pression. À présent, on ne sent plus rien.

Un rituel qui n’a pas changé, c’est la petite collation après le don. De fait comme il faisait plutôt chaud, j’avais surtout très soif. Il a néanmoins fallu que je mange une pomme et une madeleine pour qu’on me laisse tranquille.

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