Observations sur le recyclage

Un container vert de 140 litres

Un des avantages de posséder sa propre maison, c’est un peu plus grand contrôle. Cela m’a notamment permis de commencer à recycler les déchets compostables – la décision d’avoir un abonnement d’enlèvement de ces déchets se fait typiquement au niveau du bâtiment, et la régie de l’immeuble où nous habitions précédemment ne l’avait pas fait.

Même s’il faut payer un abonnement à Zürich, il s’agit d’un forfait (240.- par an pour un container de 140 litres, vidé une fois par semaine), et non pas d’un prix au sac comme pour les déchets généraux (1.70 le sac de 35 litres). Si les déchets de la cuisine ne représentent pas un volume négligeable, il est éclipsé par les déchets du jardin – lorsque les jardiniers font l’élagage des haïes (principalement du Laurier sauce), ils emportent un gros volume de déchets en plus.

J’ai appris durant ma visite la station d’épuration des Eaux de Werdehölzli que les déchets organiques ainsi que les boues des eaux usées sont convertis en méthane, et que la ville produit ainsi 1 million de mètres cubes de gaz naturel par an.

Chaque mois, il y a deux collectes de papier, et une de carton, ce ratio me semble peu adapté. Le papier à recycler provient principalement des journaux gratuits que nous recevons (et lisons très rarement), et de quelque papiers administratifs – la majorité du courrier nous parvient sous format électronique. À l’opposé, nous recyclons beaucoup de carton, au début j’avais attribué cela au déménagement, mais c’est encore le cas un an après. Une bonne partie des emballages de produit de tous les jours sont en cartons, ou contiennent une partie en carton, comme les yogourts.

Pour les déchets électriques, j’ai découvert le point de collecte de la (Fondation zürichoise pour les soins pénitentiaires), qui a l’avantage d’être ouvert la majorité de la semaine et sur le chemin du travail.

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