Modélisme ferroviaire

Locomotive Diesel V 80,  locomotive à vapeur série 23, wagons Silberling.

L’automne dernier, mon épouse m’a offert pour mon anniversaire un coffret de train . C’était un cadeau inattendu mais qui m’a fait très plaisir, je suis fasciné par les trains et cela faisait bien 30 ans que je ne n’avais plus joué avec un train miniature. Si c’est la même marque et la même échelle (H0, 1:87) que j’avais enfant, pas mal de choses ont changé: le contrôle numérique qui était de la technologie très avancée est à présent la norme, les rails ont à présent un ballast en plastique et un système de clip avancés, les rails sont plus fins.

J’ai profité des vacances en Croatie pour me remettre à jour, comme dans beaucoup d’industries, il y a eu une grosse vague de consolidations : Märklin a racheté Trix, pour se retrouver intégré dans le groupe Simba Dickie, Lima, Rivarossi, Arnold, et Jouef on fusionné pour ensuite se faire racheter par Hornby.

Plus intéressant, il y a eu un gros effort de standardisation, évidemment il un organisme de standards nord-américain () et un organisme européen ( qui émet les normes ). Ces normes incluent les écartements, la forme et les dimensions des essieux, les décodeurs, les attelages, et les fiches de connections pour les attelages, les prises de décodeurs, mais aussi les époques (je suis né à l’époque (Suisse) IVa nous sommes à présent dans l’époque VI.

Un standard qui a retenu mon attention est celui de module. J’en avais déjà vu en application au Salon du Jeu et la Maquette lorsque je m’y étais rendu pour y démarcher le Tinkle Bavard, le concept s’est développé depuis. L’idée est de construire un modèle de réseau ferroviaire en assemblant des modules construits par différentes personnes. Les connections entre modules sont standardisées : les dimensions du caisson et la position des voies est définie. Les modules sont conçus pour être transportables et ainsi assemblé lors de conventions.

S’il y a 30 ans la partie statique de la maquette m’intéressait peu, je trouve à présent cette idée beaucoup plus séduisante. Peut-être que c’est l’âge, peut-être mon passage au Japon, mais j’éprouve une grande admiration pour les dioramas ferroviaires. Comme mon intérêt pour le jeu de rôle semble d’essouffler, c’est peut-être une autre forme de narration pour moi. Plutôt que de raconter mes histoires de trains Dieselpunk, pourquoi ne pas les mettre en scène ?

Il existe évidemment de nombreux standards de modules, selon les pays, les clubs. La plupart ont comme but en grand réalisme et demandent des soins et une attention aux détails qui me dépassent de loin. Ils sont aussi pour la plupart basés sur des voies en courant continu (Märklin est en alternatif). Celui qui a retenu mon attention est le standard qui a l’avantage d’être simple et basé sur les voies C de Märklin (celles que j’ai). Le club qui le supporte a sa base près de Zürich.

Au delà du décor, j’ai réalisé qu’il était possible de fabriquer ses propres wagons grâce à une imprimante 3D, voici par exemple les données pour un petit wagon de marchandises à deux essieux. Ici toutes les pièces sont imprimées en plastique, mais il est possible de commander essieux et crochets en lignes vu qu’ils sont standardisés.

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