Tigres à la retraite – Paris


Plan de la Tour de l'IHTP

Le fil RPGaDay de cette année à été l’occasion pour et de mentionner mon rôle dans le jeu . Si c’est un jeu que j’ai cessé de pratiquer il y a plus d’une décade, j’y avais à l’époque investi pas mal d’énergie. C’est une bonne occasion pour parler de différentes idées que j’avais à l’époque sur ce jeu et j’ai donc décidé d’écrire quelques billets rétrospectifs pour expliquer mes idées de l’époque, avec un peu de recul…


Si est resté longtemps la base des personnages joueurs, était un décor récurrent pour mes scénarios. Je crois qu’Alias avait défini assez tôt l’aspect ville indépendante de cette ville. Pour diverses raisons, l’aspect ville sataniste et décadente s’est développé et s’est un des rares endroits ou mes contributions se sont bien intégrées à la vision du créateur de jeu.

Ce n’est pas pour dire que nous avions les mêmes idées, mais dans une ville centrée sur elle-même, où les apparences sont reines, toute la vie sociale souterraine (littéralement ou métaphoriquement) et les complots une tradition établie, il y a de la place pour beaucoup de choses. Alias avait défini les grandes lignes, j’y ai inséré des organisations, des sociétés et d’autres complots, souvent inspiré par les histoires d’Axelle. En conséquence, la matériel que j’ai produit pour de décor est bien plus fragmenté.

J’ai toujours eu l’impression qu’il y avait une certaine symétrie entre Ringstadt et Paris, d’un côté une ville nouvelle, industrielle avec une société en apparence très normale, de l’autre une ville ancienne, plus politique et artistique, et une société en apparence très spéciale. Sous les apparences, les problématiques étaient assez différentes, les irradiés et les mutants à Ringstadt, les complots satanistes à Paris. Avec le recul je me dis que présenter les deux villes dans le même supplément aurait donné quelque chose d’assez intéressant et balancé, jouant sur les contrastes, mais aussi les liens cachés.

Même si les scénarios que je faisais jouer était des histoires autonomes, elles formaient un arc avec en arrière plan, comme il se doit, un gros complot. L’idée était d’avoir un Siyan très ancien, mutant, terré dans les entrailles souterraines de la ville. Étant en possession d’un d’une puissance improbable, il se serait caché sur Terre à l’époque de l’Arlaurientür, profitant du statut spécial de la terre.

Partant de là, on pouvait expliquer de multiple manières le fait que Paris ait été épargné durant les 3e et 4e guerres mondiales, mais aussi les mouvements occultistes, qui sont aussi liés à la genèse de Ringstadt. Une idée était aussi d’y connecter l’origine de la Fédération des Hautes Terres : un homme qui en savait trop et fonde un nouveau gouvernement pour sauver l’humanité d’un grand ancien – David Vincent qui fait un putsch militaire…

Le style que j’associais à Paris est quelque chose qu’on appellerait aujourd’hui Deco-punk, avec des structures souterraines et des machines élégantes comme on en trouve dans les albums de la série des Cités Obscures, de et .

Caché à l’intérieur de Paris se trouvait une infrastructure technologico-mystique nommé le Bouclier Vernes, son rôle, son état actuel, et le fait qu’il ait ou non protégé la ville d’une ogive nucléaire est resté très mal défini. Là encore, on retrouve ces même concepts, en version moderne, dans la ville de Ringstadt.

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