Matthias et les automobiles

Car Display – The Understanding – Röyksopp  – What else is there?

Cela ferra bientôt huit ans que je vis à Zürich, sans voiture. Si j’en possédais une au Japon, ce n’était de loin pas un modèle récent: une vieille Toyota Starlet. Depuis, j’utilise surtout des voitures de location, aux États-Unis notamment, où les transport publics sont simplement insuffisants.

J’avais déjà loué une voiture hybride il y a cinq ans, cela a de nouveau été le cas cette fois-ci. Le hasard a voulu que la voiture que j’ai loué cette fois-ci avait un problème, heureusement détecté au moment de partir, j’ai donc fini avec une Hyundai Sonata Hybrid, une voiture plus grosse que ce que j’ai l’habitude de louer.

Ce que j’ai trouvé intéressant, c’est la quantité d’électronique embarquée. L’auto-radio est fondamentalement un écran tactile qui affiche en marche arrière la vue de la caméra arrière, avec une projection de la trajectoire, sinon, il affiche les informations sur la musique, téléchargées depuis mon téléphone via la prise USB. La fonctionnalité ne m’a tant étonné que le fait que cela a fonctionné automatiquement, du premier coup.

Silicon Valley regorge de voiture spéciales : celles qui mesurent les routes pour Street View ou des projets analogues, petites automobiles auto-guidées, sans oublier les Tesla, voiture de sport du geek par excellence. Ces voitures me font penser au hoverboard du film back to the future, un objet associé à une époque projeté dans une autre. Le tissus sub-urbain peu dense que forme la région de la baie est l’écosystème idéal pour les voitures, mais est-ce réellement l’avenir ? Peut-être que la maison de banlieue avec son jardin est l’équivalent du ⅩⅩe siècle du château fort…

2 thoughts on “Matthias et les automobiles”

  1. La maison de banlieue avec jardin comme dans les films américains reste le rêve d’une bonne partie de la population occidentale (moi compris, et j’en ai une :-). Impossible de généraliser pour des raisons écologiques (temps de transport notamment), donc au final économiques. Mais il y en aura toujours.

    Mais rêvons un peu : le télétravail devient la norme, la téléprésence par robot ou hologramme se généralise, les voitures sont toutes autonomes et mutualisées au niveau d’un quartier ou d’une ville. Il n’y a plus de raison d’habiter près des villes. Des villages entiers de la campagne française actuellement vides pourraient revivre. On a toujours besoin d’une ville proche pour certains services mais elle n’a pas besoin d’être bien grosse.

  2. Nous sommes des humains, je fais beaucoup de vidéo-conférences pour le boulot, et ça ne marche que de manière partielle, sans contacts physiques réguliers, la communication dégénère très vite. Le travail n’est qu’une des raisons d’être proche des autres humains: distribution de biens et d’énergie, réseau de soins et de services, autant de choses qui dépendent directement de la densité de la population.

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