Arrivé à Doha

J’ai atteint la seconde étape de mon voyage vers le Japon, Doha dans la République du Qatar. L’aéroport de Doha est tout petit et en partie en chantier, mais il y a un accès wifi gratuit. Si la température extérieure est étouffante, à l’intérieur du bâtiment, l’air conditionné est à fond, et j’ai du enfiler ma laine polaire – j’ai vu plusieurs passagers enrobés dans les couvertures bordeau de la compagnie Qatar Airways. La foule ici est l’une des plus bigarrées que j’ai vue dans un aéroport, des femmes voilées aux hommes d’affaires européens en passant par les touristes asiatiques. À vrai dire, l’aéroport est bondé, trouver une place assise n’est pas chose aisée et j’ai à attendre de plus de trois heures.

Comme à l’habitude, j’ai erré dans la zone duty free. Je pensais prendre un souvenir local, comme une des collègues à JAIST est musulmane praticante, je voulais trouver quelque chose qu’elle puisse manger à coup sûr. Il se trouve qu’il est plus facile de trouver du chocolat suisse qu’un produit local. Le contenu des boutiques duty free me laisse toujours un peu perplexe. L’argument de ces magasin est que les biens ne sont pas soumis à des taxes et donc moins cher. Je comprends donc la présence de biens de luxe, d’alcools et de cigarettes, typiquement lourdement taxés, ou suffisamment chers pour que l’absence de taxe fasse une différence. Toutefois on trouve aussi une abondance de sucreries, des pistaches, et du tang en poudre.

Là encore, je peux imaginer que les bonbons répondent à un besoin, soit l’envie de les consommer immédiatement, soit un cadeau. Mais de la poudre pour faire du jus d’orange ? C’est inutilisable directement (en plus l’eau des toilettes ici est chaude) et ça me semble un cadeau étrange. Chérie, je t’ai ramené un cadeau de voyage, du Tang

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