Iron Council

Lors de mes pérégrination je me suis arrêté à Kobe (神戸). Le but n’était pas tant de visiter la ville que de faire une étape, c’est de là que j’ai pris le bus jusqu’à Aichi. Comme il pleuvait à verses, j’ai passé une bonne partie de l’après-midi à me balader dans les arcades marchandes (qui sont couvertes), j’y ai trouvé une librairie qui vendait des livres en anglais, et j’y ai acheté Iron Council de . De fait, je n’ai pas lu le bouquin le soir même, le temps s’est amélioré et j’ai visité les musées du port ou se tenait un petit festival, Toy Rox, avec même un groupe que j’ai bien aimé, 溺れたエビの検死報告書, la traduction du nom du groupe semble être Autopsy Report of a Drowned Shrimp. La musique m’a fait penser à un mélange entre Apocalyptica et The Art of Noise. Sauf qu’au lieu de masques de Sigmund Freund, ils portent des masques de Crevettes.

Quel rapport entre mes aventures à Kobe et le livre Iron Council ? Un des reproches que j’ai souvent à faire aux livres de science fiction, est que les choses exotiques décrites dans le texte sont souvent moins exotiques que ce que je vois dans la réalité. J’ai beaucoup de peine avec des extra-terrestes dont la psychologie est si peu différente de la psychologie occidentale, qu’un asiatique parait extra-terreste à côté. Ou dont les villes exotiques ne le sont pas réellement. Sur ce point, China Miéville excelle. Dans la série de livres Perdido Street Station, the Scar, et à présent the Iron Council, il décrit un univers de steam punk ou magie et technologie se côtoient réellement, se mélangent sans cesse. Ce sont des livres que j’ai pu lire ici au Japon en étant dépaysé, en ressentant la fascination de l’exotisme.

On retrouve dans ce dernier livre les thèmes que l’auteur affectionne : l’histoire qui avance, les causes politiques, l’idéalisme, les relations ambiguës, la ville tentaculaire qui évolue sans cesses. Le livre n’est pas sans défauts. China Miéville peine toujours à faire des personnages auquel on s’attache réellement, il les décrit de manière trop froide, trop clinique. Peut-être qu’ils sont trop symboliques. L’autre problème de China Miéville, c’est la fascination pour les catastrophes, autant les légendes des anciennes bombes à couleur et les effets du torque sont un des points fort de l’univers, autant ajouter une catastrophe additionnelle qui sera évitée par les héros à la dernière minute est complètement superflue. Le livre fonctionnerait très bien sans. Malgré ces défauts, le livre m’a beaucoup plu et donc je recommande la lecture, même si elle est parfois un peu ardue.

Les kanjis d’aujourd’hui:
Kanji Kun ON Signification Note
kami (かみ) SHIN (シン) Dieux, Esprits, Âme ko (こ) est une des prononciations moins communes.
Kamikaze 神風: vent divin
e (え) KO (コ) Porte Radical de porte
DEKI (デキ) Noyade, Indulgence La partie gauche du kanji est le radical de l’eau simplifié.
shira (しら) KEN (ケン) Examen, investigation La partie gauche est le kanji du bois.
shi (し) SHI (シ) Mort, mourir Mourir : しぬ
Comme le nombre 4 () peut aussi se prononcer し, il est considéré comme un nombre porte malheur.
muku (むく) HŌ (ホウ) Rapport, nouvelles, récompense
i (い) KOKU (コク) Révéler, Informer, Annoncer La partie du bas est le kanji de la bouche
kaki (かき) SHO (ショ) Écrire Verbe écrire : かく

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